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Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome IX, 1825.djvu/570

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1584. au-dessous des gentilshommes et plus haut que les enfans-boyards de la cour et les négocians de marque. Les secrétaires du conseil ne le cédaient en dignité qu’aux conseillers d’État, tels que les boyards, les okolniks Gentilshommes du conseil. et les nouveaux gentilshommes du conseil, institués par Jean en 1572, afin d’ouvrir la porte du conseil à des dignitaires plus distingués par leur esprit que par leur naissance ; car à travers tous les abus d’un pouvoir illimité, il respectait quelquefois les anciens usages ; par exemple, il ne voulut jamais accorder le titre de boyard à son plus cher favori, Maluta Skouratof, craignant de ravaler cette dignité suprême par la rapide élévation d’un homme de basse extraction. Jean augmenta le nombre des fonctionnaires publics, et leur donna plus de considération dans l’ordre social ; en chef habile, il organisa encore de nouveaux degrés d’illustration pour les princes et les gentilshommes, en divisant les premiers en deux chapitres, princes simples et princes serviteurs de l’État ; Gentilshommes pairs et cadets.
Princes serviteurs de l’État.
Stolniks.
et les seconds, en gentilshommes pairs et gentilshommes cadets. Le nombre de gens de cour s’accrut aussi par la création de stolniks, ou échansons, à la fois officiers de bouche et charges de fonctions militaires, avec un rang de plus que les gentilshommes cadets.