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Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome IX, 1825.djvu/590

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bientôt ceux-ci sont eux-mêmes abandonnés à défaut de prêtres, d’images et de livres. Il existe encore un autre abus : des fainéans désertent les monastères, établissent des retraites dans les forêts, d’où ils importunent les chrétiens en leur demandant des secours pécuniaires : le tzar ordonne aux évêques de ne permettre ni l’un ni l’autre sans un rigide et spécial examen. »

10o. « Les paroissiens ont le droit d’élire leurs prêtres et leurs diacres ; pour être sacrés, il faudra que les premiers aient trente ans accomplis, et les seconds vingt-cinq ; les uns et les autres doivent être d’une moralité exemplaire, et bien instruits. Ceux d’entre eux qui lisent ou écrivent mal seront envoyés aux écoles que l’on institue aujourd’hui dans toutes les villes. L’ecclésiastique nouvellement sacré ne doit au métropolitain et autres évêques que le droit fixé par la loi, c’est-à-dire, pour un prêtre, 1 rouble et le denier de bénédiction ; un diacre, 50 kopecs, suivant les statuts de Jean Vassiliévitch et de son fils. La bénédiction nuptiale coûte 1 altine aux nouveaux mariés, le double pour les secondes noces, et 4 altines pour les troisièmes ; mais le baptême, la confession, la commu-