sera le plus grand dans le Royaume celeste[1].
Malheur à ceux qui refusent de s’humilier avec les petits ; parce que la porte du Ciel est trop basse & trop petite pour eux, & qu’ils n’y sçauroient entrer.
Malheur aussi à vous, riches, qui vivez dans le plaisir[2] & dans l’abondance de toutes choses : parce que tandis que les pauvres seront reçus dans le Ciel, vous demeurerez dehors, & gemirez éternellement.
Rejoüissez-vous, humbles, & vous pauvres, rejoüissez-vous, puisque le Royaume du Ciel vous appartient ; si toutefois vous ne quittez point le chemin de la Verité[3].
SEigneur, qu’y a-t-il dans tout ce monde visible, en quoi je mette ma confiance, & d’où j’attende ma consolation ?
Je n’espere rien que de vous, ô mon Dieu : dont la charité n’a point de bornes.
Où me suis-je bien trouvé sans vous ? & où ai-je été mal avec vous ?
J’aime mieux vivre dans la pauvreté pour l’amour de vous, que dans l’opulence sans vous.
Ce seroit pour moi un moindre avantage d’être dans le Ciel sans