Page:Kerigant - Les Chouans - Épisodes des guerres de l’Ouest dans les Côtes-du-Nord, 1882.djvu/173

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sachant à la tête d’hommes appartenant aux principales familles du pays, il sut toujours modérer leur ardeur et combattre seulement quand il y était forcé par les violences des colonnes de fédérés, qui, à l’exemple de leurs devanciers, se livraient à tous les excès. Mais ces colonnes ne tardèrent pas à s’apercevoir que les temps étaient changés, et à voir que l’on était résolu à ne pas les laisser faire.

La petite ville de Quintin fournit à elle seule un peloton d’élite à la troupe de M. de Courson. Les premiers accourus furent MM. Garnier de Kerigant, père et fils ; Le Nepvou de Carfort ; Joseph Le Frotter et Honorat, son frère ; J.-M. Le Gonidec de Kerhalic ; Andrieux, Pierre ; Olivier Lucas ; Réault de Villeneuve, ancien officier de marine ; Toussaint et Honoré de La Villeauroy ; de Keridec ; de L’Aulnay (Théodore) ; Le Borgne de La Tour ; Mathurin et Julien Lestout ; Fraval du Pinquer, ancien garde d’honneur ; Legrand, François ; Gautier, Pierre ; de Rocquefeuille, ancien garde d’honneur ; Plevin, Pierre ; de La Villéon ; Ropert, François, ancien garde d’honneur ; Tardivel, Jacques ; Coroller ; Gorin, Yves ; Thierry-Kergut, Gérard ; Dupont, Joseph ; Bresto ; Paul et François Hamon de Kergof.

À ce noyau se joignirent bientôt Le Helloco, Yves, ancien chef de canton, avec ses cinq fils ; de Nor-