Aller au contenu

Page:Kindt - Pour se damner.djvu/95

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avait rencontré une bouche dure et glacée, et il se recula avec épouvante devant deux yeux d’émail qui le regardaient fixement.

Alors il se fit dans son cœur une clarté brusque, déchirante ; comprenant enfin l’espièglerie terrible d’Eveline, la complaisance pleine de contrainte du peintre, il sentit ses jambes se dérober sous lui, et vint rouler aux pieds de la poupée, dont la main articulée s’abattit sur sa tête avec un bruit sec.