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Page:Kinon - L’Âme des saisons, 1909.djvu/194

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L'AME DES SAISONS


Je lui dirais très simplement : « Je t’aime,
O Marjolaine, et me voici.»
Elle dirait très simplement de même :
« Merci, je t’aime bien aussi.»

Les bengalis, les aras, les perruches
Jacasseraient dans les palmiers,
On entendrait une rumeur de ruches,
Des roucoulements de ramiers...
 
Oh ! dans une île, aux pieds de la Princesse,
Au rythme sourd des grands flots lourds,
Parmi les fleurs tropicales, sans cesse
Vivre d’amour, vivre d’amour !...