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Page:Kipling - Du cran.djvu/219

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Bandikui, les villes de chemin de fer à voie étroite de l’Ouest, que le jeune Ottley s’arrangeait pour filer, et aider à le soutenir sur les poudreux et aveuglants champs de tir à la carabine de ces parages-là.

Jamais apprenti ne songea à payer son billet sur n’importe quelle ligne de l’Inde, encore moins s’il est en uniforme, et le jeune Ottley fut en pratique aussi libre d’user du réseau de chemin de fer indien que n’importe quel membre du Conseil Législatif Suprême, porteur d’une Passe Générale dorée à sa chaîne de montre, et qui pouvait se faire promener où il voulait.

Vers la fin de septembre de sa dix-neuvième année il alla nord, en l’un de ses déplacements de chasse à la coupe, élégamment et correctement vêtu, avec un-huitième de pouce de col blanc dépassant le poignet de son uniforme gris et sa carabine Martini-Henry polie pour aller avec son épée de sergent dans le filet au-dessus de lui.

Les pluies étaient venues, et au Bengale cela signifie beaucoup pour les chemins de fer ; car la pluie tombe trois mois durant avec prodigalité, au point que le pays entier finit par ne for-