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Page:Klapka - Trois Hommes en Allemagne, traduction Seligmann, 1922.djvu/191

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de communications, situé à au moins une demi-douzaine de lieues de l’endroit où il voulait se rendre, et l’abandonnant là à jurer devant une borne. Dans ces conditions j’aurais pu avoir de l’amusement ou peut-être pas : tout dépendant des circonstances et du colonel. L’idée ne m’était jamais venue d’avoir la responsabilité de toute une nursery d’enfants sans défense, avec la mission de les transporter dans un faubourg perdu. Non, il n’y a pas à dire, Londres, conclut mon ami le marguillier avec un soupir, Londres n’offre que bien peu d’occasions à celui qui aime enfreindre la loi.


Bien au contraire, en Allemagne, on arrive à avoir des ennuis avec une facilité surprenante. Il y fourmille de choses, très faciles à exécuter, qu’il est défendu de faire. Je conseillerais tout simplement un billet d’aller au jeune Anglais qui serait désireux de se fourrer dans un mauvais cas, faute d’en trouver l’occasion chez lui. Prendre un billet aller et retour, qui n’est valable qu’un mois, serait indubitablement du gaspillage.

Il trouvera dans la lecture des ordonnances de police du Vaterland tout un ensemble de prescriptions dont l’infraction lui procurerait de la distraction et de la joie. En Allemagne il est défendu de suspendre sa literie à sa fenêtre. Il pourrait commencer sa journée par là. En secouant ses draps par la fenêtre, il serait à peu près sûr,