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Page:Klapka - Trois Hommes en Allemagne, traduction Seligmann, 1922.djvu/225

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CHAPITRE ONZIÈME

Une maison de la forêt Noire. Les relations qu’on pourrait faire. Son parfum. George refuse énergiquement de rester couché après quatre heures du matin. La route qu’on ne saurait manquer. Mon flair extraordinaire. Une réunion de gens peu reconnaissants. Harris savant. Sa confiance sereine. Le village : où il se trouvait et où il aurait dû être. George : son plan. Nous nous promenons à la française. Le cocher allemand endormi et réveillé. L’homme qui répand l’anglais sur le continent.


Très fatigués et loin de toute ville ou de tout village, nous avons dormi une nuit dans une ferme de la forêt Noire. Le grand charme d’une maison de la forêt Noire réside dans sa sociabilité. Les vaches y habitent la pièce à côté, les chevaux l’étage au-dessus, les oies et les canards sont installés dans la cuisine, tandis que les cochons, les enfants et les poules séjournent un peu partout.

Pendant qu’on procède à sa toilette on entend un grognement derrière soi :

— Bonjour ! Pas d’épluchures de pommes de