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Page:Klapka - Trois Hommes en Allemagne, traduction Seligmann, 1922.djvu/28

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CHAPITRE DEUXIÈME

Une tâche ardue. Ce qu’Ethelbertha aurait pu dire. Ce qu’elle dit. Ce que Mme Harris dit. Ce que nous dîmes à George. Nous partons le mercredi. George expose que nous pouvons profiter de ce voyage pour cueillir un peu de savoir. Harris et moi en doutons. Quel est celui qui trime le plus sur un tandem ? L’avis de celui qui est devant. Ce qu’en pense celui qui est derrière. Comment Harris égara sa femme. La question des bagages. La sagesse de mon vieil oncle Podger. Début de l’histoire de l’homme porteur d’un sac.


Le soir même, j’entamais le débat avec Ethelbertha. J’affectai d’être irritable, je m’attendais à ce qu’Ethelbertha fît une remarque à ce sujet. J’en aurais admis le bien fondé, attribuant mon état à un peu de surmenage cérébral.

Une fois sur le chapitre de ma santé, l’urgence de remèdes radicaux nous apparaîtrait. Avec du tact, j’amènerais Ethelbertha à prendre l’initiative de la décision. J’imaginais qu’elle dirait : « Mon chéri, c’est un changement de régime qu’il te faut, un changement complet. Laisse-toi persuader et