Continuons:
On est plus près de Dieu sur les collines vertes
1 — 3
Dans la solitude des soirs
2
Quand les roses encore ouvertes
2
Se balancent dans l’air comme des encensoirs!
— 2 3
Ne voit-on pas tout de suite que ce qu’il y a de suggestif en ces derniers vers se trouve ramassé dans la longue et la brève de ces mots: «se balāncĕnt».
Sourire de l’aube vermeille
— 2 1 — 2
Adieu du soir éblouissant
N’ont pour moi qu’une ombre pareille.
2
Il ne reste rien de ce premier vers si vous le réduisez à six pieds en disant:
Sourir’ de l’aub’ vermeille
il n’a de grâce que dans la plénitude de ses huit pieds.
Des voiles comme des oiseaux,
— 3 2
À la fois changeants et fidèles
Effleurent d’une blancheur d’ailes
— 3 1
La face tremblante des eaux.
2 2