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Page:Koschwitz - Les Parlers Parisiens, 1896.pdf/193

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Continuons:

On est plus près de Dieu sur les collines vertes
                            1                          — 3
      Dans la solitude des soirs
                             2
      Quand les roses encore ouvertes
                            2
Se balancent dans l’air comme des encensoirs!
          — 2                               3

Ne voit-on pas tout de suite que ce qu’il y a de suggestif en ces derniers vers se trouve ramassé dans la longue et la brève de ces mots: «se balāncĕnt».

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sourire de l’aube vermeille
       2  1    — 2
Adieu du soir éblouissant
N’ont pour moi qu’une ombre pareille.
                                           2

Il ne reste rien de ce premier vers si vous le réduisez à six pieds en disant:

Sourir’ de l’aub’ vermeille

il n’a de grâce que dans la plénitude de ses huit pieds.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Des voiles comme des oiseaux,
        — 3             2
À la fois changeants et fidèles
Effleurent d’une blancheur d’ailes
      — 3           1
La face tremblante des eaux.
          2                2