Aller au contenu

Page:Léo Taxil - Les trois cocus.pdf/89

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
77
LES TROIS COCUS

Puis, se rapprochant du vicaire, il frappa tour à tour sa poitrine et la sienne en psalmodiant la ronde des enfants de salle d’asile :

Une poule sur un mur
Qui picote dû pain dur ;
Picoti,
Picota,
La poule s’envola,
Et le pain resta… là.

En prononçant la dernière syllabe, il frappait sur sa poitrine pour indiquer que c’était lui que le sort avait désigné.

— Mais, monsieur le curé !… glapit le vicaire.

— Le sort vous est contraire, Romuald, répondit l’abbé Huluberlu ; c’est moi qui donnerai l’absolution… Rentrez dans le cabinet…

Et, joignant le geste à la parole, il poussa son vicaire dans la petite pièce dont il venait de sortir et dont il referma la porte.

— Maintenant, ma chère enfant, dit-il avec gravité en s’adressant à la présidente, terminez votre confession.