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Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome I.djvu/130

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DE KANG-HI.

nibles recherches. — Monsieur, vous ne vous êtes pas trompe : que puis-je faire pour votre service ? — Il est bon que vous sachiez que je suis au moment de publier la seconde livraison de mon grand ouvrage sur les peuples orientaux : la première parut l’année derniere ; les journaux en firent l’éloge, et vous en avez peut-être connoissance ; car j’en ai envoyé un exemplaire à la société de Calcutta. — Non, monsieur, mais cela n’est pas étonnant ; il y a environ mille lieues du Bengale à Pékin, et les communications sont peu fréquentes. — Je n’y pensois pas : venons au fait. Dans une dissertation très approfondie sur la Chine, je rends compte de tout ce qui a été écrit jusqu’à ce jour touchant l’origine de votre célebre nation ; je prouve, contre l’opinion de plusieurs savants, qu’elle n’a pu venir ni d’Egypte ni