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Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome I.djvu/142

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DE KANG-HI.

ne sont pas en trop grand nombre ; si quelques institutions ne favorisent pas le célibat ; sur-tout si le salaire du journalier est assez fort pour suffire à sa subsistance et à celle de plusieurs enfants en bas âge : enfin si les épidémies et la peste n’y sont pas fréquentes , et si elles tiennent à la nature du climat, ou à l’incurie des hommes.

Je recevrai avec plaisir les mémoires que Kang-hi me transmettra sur tous ces objets, et je lui en témoignerai mon impériale satisfaction. Lorsqu’un souverain, fatigué des soins qu’entraîne le gouvernement d’un grand peuple , a besoin de délassements, celui qui me paroît le plus convenable à la majesté de ses fonctions , est de prendre des informations sur les usages et les mœurs des différentes nations. Le ciel nous a accordé le plaisir de faire du bien aux hommes,