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Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome I.djvu/207

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LES VOYAGES

ni statues sur des sujets profanes. Les princes laïques eux-mêmes, soit conviction, soit bienséance, ornoient leurs principaux appartements de la même maniere. Cela dura ainsi jusqu’à ce que la réforme qui sortit du nord, c’est-à-dire d’un côté d’où les arts sont sans cesse repoussés par le climat, proscrivit dans tous les pays où elle s’étendit les décorations des églises avec presque autant de rigueur que les Mahométans et les Iconoclastes.

Heureusement l’impulsion étoit donnée, et le mouvement ne pouvoit plus se ralentir. Les chefs-d’œuvre de Michel-Ange et du Correge, de Raphaël et du Guide signaloient la route de la perfection dont il n’étoit plus possible de s’écarter. Bientôt le relâchement des mœurs qu’amena le luxe permit aux artistes de tous les