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Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome I.djvu/226

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DE KANG-HI.

monde on ne parle que de cela. Il est d’une femme célebre, et rempli de traits de la plus sublime mélancolie ; aussi m’a-t-il prodigieusement attristée. Venez me rendre ma gaieté. Je dîne en ville, mais je rentrerai à neuf heures : j’ai refusé une loge à l’Opéra, dans l’espérance de vous voir. Adieu, jusqu’à ce soir.




Il est huit heures et demie, mon cher Wam-po, et je monte en voiture pour aller chez madame de Fensac, qui m’attend. Je sais actuellement, par ce qu’elle m’écrit et par ce que j’ai vu chez elle, que son mari trouve bon qu’elle reçoive mes visites. Mais j’ignore où sa condescendance s’arrête ; et comme dans des matières aussi délicates on ne sauroit mettre