Aller au contenu

Page:Lévis - Les Voyages de Kang-Hi, Tome I.djvu/232

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
191
DE KANG-HI.

s’il est nécessaire que le trône soit élevé au-dessus des peuples, il faut que la pente qui y conduit soit douce, et que l’accès en soit aisé ». Un jeune architecte l’entendit ; son imagination s’échauffa, et il conçut le plan que l’on vient d’exécuter. A l’endroit où étoit le pont du Pec, l’on a construit un édifice unique dans le monde, quoique les aquéducs romains aient pu en donner la premiere idée ; comme eux il est élevé de trois étages ; le plus bas est un pont qui n’a rien que d’ordinaire, mais le second est porté sur des colonnes et des arcades qui, laissant circuler les voitures au niveau des deux rives, conserve l’ancienne communication. Au-dessus de cet étage regne un attique percé d’arcades basses qui supportent le chemin d’en haut ; celui-ci est presque de niveau avec le sommet de la montagne, et va