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DEUXIÈME ENTRETIEN


baiser ; alors, saisissant ma main, il la porta à sa culotte, et je sentis là quelque chose de très-gros et de très-dur.

caroline (riant).

Allons, cela va bien. M. Adrien voulait te faire voir qu’il bandait !

marie.

Je ne sais pas, ma cousine, mais je fus fort étonnée de ce que j’avais senti.

caroline.

Pardi ! Tu avais senti ce que tu peux sentir à tous les hommes, puisque c’est ce qui distingue leur sexe du nôtre.

marie.

Cela ne peut pas être comme tu le dis, ma cousine, car j’ai toujours remarqué, en regardant les statues, que ce qui distinguait les hommes des femmes était un objet plus petit et qui pendait entre leurs cuisses, tandis que ce qu’il me fit toucher était très-dur, et, au lieu de pendre, remontait vers son ventre.