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Page:L’École des biches, 1863.djvu/70

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DEUXIÈME ENTRETIEN


ils sont assez beaux pour ne pas les cacher. Voulez-vous me permettre de vous embrasser ?

(Sans attendre la réponse, le comte prend la main de Marie, et dépose un baiser sur son front. En se retirant, ses yeux tombant sur les mains de la jeune fille, il aperçoit sur ses doigts de petits points noirs.)

Belle et travailleuse ! voilà deux qualités, mademoiselle, qui doivent faire votre fortune ; et si vous le permettez, je veux vous aider dans la route. Dès à présent, vous pouvez compter sur moi.

caroline.

Tu vois, Marie, ce que je t’ai dit de la bonté de M. de Sarsalle. Il vient de me promettre une commande de tableaux pour ton Adrien. Remercie-le donc, et va porter cette bonne nouvelle à ton protégé.

marie.

Je suis bien reconnaissante, monsieur le comte, de la protection que vous voulez bien m’accorder en l’étendant jusqu’à Adrien. Je