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Page:L’École des biches, 1863.djvu/91

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L’ÉCOLE DES BICHES


dans les mêmes dispositions, tu ne tarderas pas à voir tes vœux accomplis. Je désire même que le sacrifice se fasse ici, chez moi : j’en ferai une petite fête. Nous attendrons pour cela une absence du comte : je crois qu’elle sera prochaine. Jusque-là, tu me promets de ne pas accorder à Adrien plus que par le passé, et surtout de ne lui confier rien avant que je ne t’y ai autorisée.

marie.

Je te le promets. Mais il se fait tard ; il faut que je te quitte afin de ne pas éveiller les soupçons de ma mère. Je suis cependant si bien auprès de toi !… Approche donc, que je t’embrasse encore… Adieu, cher ange !