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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/119

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L’Amour paillard, Bandeau de début de chapitre
L’Amour paillard, Bandeau de début de chapitre


X


Le montreur de plaisirs conservait son autorité sur tout son monde. Les jours qui suivirent cette libidineuse séance, la famille fut appelée à servir ses tableaux vivants en deux occasions. Jacques en profita pour affirmer de nouveau sa suprématie de directeur de l’entreprise et de chef de maison. Sur ce point, Thérèse s’appliquait à le favoriser, se rendant compte que le prestige dont elle l’entourait rejaillissait sur sa personne. Il est certain que Lina et Léa marchaient dans son ombre, et qu’Antoine ne demandait qu’à s’effacer.

Le mari et la femme, échangeant leurs confidences, essayaient de s’en imposer mutuellement, au sujet de leurs aspirations sur La Férina, paraissant se seconder dans le but d’amener à l’autre les douces satisfactions de cette voluptueuse créature. Jacques baisait