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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/29

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raient dans la fente des culs, les lèvres se souriaient ou s’aguichaient, les baisers se distribuaient n’importe où, selon les contorsions des corps. Des accouplements se formaient, pour virer sur place dans un enlacement habile des cuisses, permettant aux cons de s’aspirer ; la luxure se développait par le maniement des étoffes, et La Férina, les yeux fixes, put voir Jacques qui bandait dur derrière son caleçon.

Elle lui sourit, en s’apercevant qu’il la contemplait ; elle lui lança des œillades en dessous, s’impatientant de ce que les trois femmes, au milieu de leurs évolutions, passassent à sa portée pour en être patouillées ou embrassées, agissant de même avec Antoine. Puis le phonographe arrivant au bout de sa plaque, les mimeuses ralentirent leurs mouvements, pour terminer par une pose paillarde très suggestive. Jacques s’apprêtait à annoncer un second numéro, mais La Férina se leva et lui dit :

— Mon cher Monsieur, je désirerais vous dire deux mots en particulier pour la continuation de vos scènes. Venez un instant dans la pièce à côté.

Le montreur de plaisirs s’empressa d’obéir,