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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/59

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L’Amour paillard, Bandeau de début de chapitre
L’Amour paillard, Bandeau de début de chapitre


VI


De sa courte entrevue, avec Annette Gressac, Jacques emporta une grande espérance. Elle le reçut très sympathiquement en demi-toilette, sur sa carte que lui porta Pauline, et lui témoigna combien elle était heureuse de le connaître, tout en s’étonnant que cette connaissance eût tardé si longtemps à se faire.

Elle avait entendu parler de ses tableaux vivants, elle brûlait de les voir, et savait l’ennui qu’il éprouvait de la disparition de sa femme et de sa **belle-sœur. Ennui réparable, parce que d’après les rapports qui lui parvenaient, il ne se passerait pas trois jours avant qu’il ne se retrouvât en leur présence.

Elle l’engagea à aller le lendemain dans la soirée au Café des Pommes, avenue Matignon, et à donner sa carte au garçon qui le servirait. On l’introduirait dans une partie réservée de