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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/97

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leurs conditions de vie, pour augmenter leurs chances d’ivresses sensuelles. Un souteneur exploitait salement et sottement sa marmite. Un mari et une femme d’accord pouvaient prétendre à une sécurité de vie heureuse, où la justice n’aurait rien à démêler.

Jacques et Annette avaient conclu un traité d’alliance ; le mari et l’épouse unissaient leurs intérêts et leurs plaisirs sur d’autres bases que celles fixées par les lois et conventions. Se donnant carte blanche pour la satisfaction de leurs caprices personnels, s’ils en éprouvaient au dehors du lien conjugal, ils se disaient que la franchise était ce qu’il y avait de mieux, et Jacques cependant ne parla pas du coup de queue dont il honora le con d’Annette, et Thérèse garda pour elle l’avis soufflé par Annette, qu’à côté de son mari, il lui convenait d’avoir un miché sérieux, ce dont elle se chargeait.