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Page:L’Étourdi, 1784.djvu/262

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L’ÉTOURDI.


de vous aſſurer de vive voix qu’aucune femme n’a jamais eu ſur mon cœur les droits que vous y avez acquis.




Ne recevant aucune réponſe à la lettre que tu viens de lire, mon cher Deſpras, & voulant donner une ſuite à cette plaiſanterie, voici ce que peu de temps après j’écrivis.


Aux rédacteurs du journal de Paris.


VOus avez bien voulu, Meſſieurs, inſérer, dans votre journal numéro 291, une lettre que j’ai eu l’avantage de vous écrire, & dans laquelle j’ai peint fidelement ma perſonne, mes goûts, mes paſſions, & ma demande au ſujet d’une compagne. Comme je n’ai point vu réaliſer mes eſpérances, que mon penchant pour le mariage n’eſt point éteint, & que, vraiſemblablement, les années s’accumuleraient en foule ſur ma tête, avant qu’elle fût ornée du joug de l’hymenée, ſi j’en attendais l’accompliſſement avec ſécurité ; j’ai pris le parti de

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