Aller au contenu

Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/124

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
112
L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Tant qu’il ne t’arrivera pas
D’y laisser dedans ton gland.

Moi aussi je serais satisfait de ce pacte,
Si je n’avais à endurer d’autre supplice :
C’est qu’on te coupera comme on fait une anguille.


RÉSOLUTION

Je ne veux plus de femmes, je ne veux plus de filles,
Je veux jouir de ma liberté ;
Car, je le sais, elles sont toutes à chier dessus,
Elles m’enlèveraient jusqu’à la peau ;

Qu’on dise qu’elles sont bonnes et belles,
Pour moi je les ai toutes dans le cul ;
Soient-elles toutes bulgarisées,
Et tous ceux qui tiennent pour elles !

Je ne veux plus aller en cette puanteur,
Où l’on ne trouve, à parler franc,
Que pisse, marquis et écoulements !

Aille qui veut dans cette purée,
Pour moi, si j’ai à salir mon instrument,
Je veux plutôt le ficher en un cul ;
Comme ça, je serai plus serré,
Et je jouirai de la fraîcheur des fesses :
Le cul est vraiment un morceau de moine.
Pousser des bottes insensées,
Se sentir cette viande contre la panse,
Et mettre dans le cul tout ce qui dépasse,
Oh ! la benoîte coutume,