Aller au contenu

Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/233

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
221
L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Il s’est allongé à plat ventre,
Et alors dans son cul je vous ai trouvé.

AU MÊME

Mon cher ami ne nous coïonnons pas,
L’éloge que vous faites de ma poésie
Est un acte de pure courtoisie ;
Vous avez beau dire, nous nous connaissons.

J’ai peur que nous ne nous fassions grand honneur
À soutenir cette grande énormité ;
Ce serait au Parnasse une hérésie
À nous faire coïonner, si nous en parlions.

Les Muses sont de belles et bonnes pucelles ;
Et vous savez qu’en mauvais courtisans
Je les traite de vilaines bougresses.

Qui veut que la poésie prenne de l’élan,
Il lui faut chanter Thétis et Amphion,
Et moi je fais parler la Moniche et le cas.


CONGRATULATIONS À CORNELIA

Nul ne peut concevoir quelle allégresse
Je me sens bouillonner dans les poumons,
Quand je me vois devant ce Frugoni,
Qui maintenant est l’honneur de la poésie.