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Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/242

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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

» La moniche et le cul décamperont bien loin,
» Et il ne pourra enfiler, pour son tourment. »


RIPOSTE DE L’AUTEUR

Oh ! serais tu ce brave viédaze
Antonio Franza, surnommé Parolino,
Qu’un sbire et une putain, dans leurs ébats,
À Lendenara un jour ont engendré ?

Je te connais, c’est toi qui as été chassé
De Berlin au bout de trois jours, comme escroc,
Qui as été fouetté à Prague comme ruffian ;
Ils t’en ont flanqué une volée de bougre.

Puis de Brunswick tu fus exilé pour tricherie,
Ce en quoi tu es brave comme un Mars,
Mais à Paris on t’a rabattu le caquet.

Toi poète ! coïon, va te faire bulgariser.
Que je ne te reprenne pas à faire tant le brave,
Castrat, bouc foutu, voleur au jeu !

À UN AMI SUR LE MÊME SUJET

Canzone

Sachez qu’il m’a été écrit
Par certain poète une insolence
Sans que moi je lui aie dit
Jamais une impertinence.