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Page:L’Alcoran (traduction de Du Ryer).djvu/464

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458 L’ALCORAN.  

hommes que des Demons qui ſont condamnez. Les infidelles ont dit n’eſcoutez pas cét Alcoran ij il eſt plein d’erreur, peut-eſtre que vous ſerez ſeduits : Je leur feray ſouffrir de rigoureuſes peines, & les chaſtieray ſelon leurs demerites, telle eſt la recompenſe des ennemis de Dieu, ils demeureront eternellement dedans le feu d’Enfer, parce qu’ils meſpriſent ſes commandemens. Les impies diront au jour du Jugement, Seigneur faits nous voir les Diables & les hommes qui nous ont devoyez, nous les foulerons aux pieds, & les precipiterons au fond de l’Enfer. Ceux qui auront profeſſé la loy de Dieu, qui auront obey à ſes commandemens ſeront viſitez; par les Anges, & ſeront ce jour exempts de crainte & d’affliction, ils leur diront, reſjouïſſez-vous dans le Paradis qui vous eſt preparé, vous y trouverrez tous les contentemens que vous ſouhaiterez, ils vous ont eſté preparez par le clement & miſericordieux. Il n’y a rien de meilleur que de prier Dieu, que de faire de bonnes œuvres, & de profeſſer ſon unité, le bien & le mal ne ſont pas ſemblables ; chaſſe le mal avec tes bonnes œuvres, il y a une tres-grande hayne entre la foy & l’impieté, la foy eſt donnée à ceux qui perſeverent à bien faire, & à ceux qui ſont doüés de la grace de Dieu ; le Diable te tentera, mais demande ſecours à Dieu, il entend tout & ſçait tout, la nuit, le jour, le Soleil & la Lune ſont ſignes de ſa toute-Puiſſance, n’adorez pas le Soleil ny la Lune, adorez Dieu qui les a créez ; ſi les infidelles s’eſlevent contre la foy, les Anges