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Page:L’Algèbre d’Omar Alkhayyami.djvu/107

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vers lui ! Seulement, cette construction est assez difficile ; de sorte que nous ne pouvons l’ajouter au présent traité (*[1]). — Et de

    l’horizon du lieu de l’observation, et c’est uniquement au moyen des instruments, et après avoir déterminé exactement la position des instruments relativement à l’horizon, qu’on peut venir à bout de reconnaître les mouvements célestes ; mais on ne peut obtenir cette détermination de la position de l’instrument, relativement à l’horizon, qu’au moyen d’une connaissance exacte de la hauteur du pôle, etc » ) ; 76o Mémoire sur la construction des clepsydres ; 77o Mémoire sur la sphère ardente (le ms. d’Ibn Abi Oçaïb porte , le ms. de Târ. Alboq. et Casiri,  ; peut-être faudrait-il lire , de Sphæra mota, sujet d’un ouvrage d’Autolycu, traduit par Thâbit Ben Korrah ; comparer le n° 1096 du catalogue de la bibliothèque de Leyde) ; 78o Mémoire sur un problème arithmétique solide ; 79o Mémoire sur un problème géométrique ; 80o Mémoire sur la figure de l’éclipse ; 81o Mémoire sur la plus grande ligne qu’on peut placer dans un segment de cercle ; 82o Mémoire sur le mouvement de la lune ; 83o Mémoire sur les problèmes d’intersection ; 84o Commentaire sur l’arithmétique en forme de scolies ; 85o Commentaire du canon (Euclide, sectio canonia ?) en forme de scolies ; 86o Commentaire sur l’harmonique (d’Euclide ?) en forme de scolies ; 87o Traité de la section du trapèze en général ; 88o Mémoire sur l’éthique ; 89o Mémoire sur les connaissances nécessaires aux gens de bureau ; 90o Traité de politique, cinq livres ; 91o Scolies ajoutées par le médecin égyptien Ishâk Ben Toûnis (ce pourrait bien être le célèbre astronome de ce nom, si ce n’est que celui-ci s’appelait Ali et non pas Ishâk) à l’ouvrage d’Ibn Alhaïtham sur le Traité des problèmes d’algèbre de Diophante ; 92o Mémoire sur la solution d’un problème arithmétique. On doit à M. L. Am. Sédillot la connaissance du Traité des connues géométriques d’Ibn Alhaïtham, mentionné ci-dessus, n° 54. Voir le nouveau Journal asiatique, mai 1834, et l’Aperçu historique, etc., de M. Chasles, pag. 498 sqq. Pour donner une idée de ce qu’étaient les ouvrages du genre de celui mentionné ci-dessus n° 89, voici une indication rapide du contenu d’un ouvrage d’Aboûl Wafâ, dont la bibliothèque de Leyde possède la première moitié (n° 1048 du catalogue) ; il est intitulé Traité d’Aboûl Wafâ Mohammed Ben Mohammed Alboûzdjâni, sur les connaissances nécessaires aux gens de bureau et aux gens d’affaire et autres, en fait de l’art du calcul. Le premier livre traite : Du rapport, des différentes espèces de fractions (comparer le deuxième chapitre, première préparation, du petit traité de Behâ-Eddin), et de la règle des six quantités (comparer Chasles, Aperçu hist., not. VI) ; le deuxième livre : De la multiplication et de la division des nombres entiers et des fractions simples ou composées, de l’addition et de la soustraction des fractions, de la multiplication et de la division abrégées ; le troisième livre : De la mesure des figures planes et de la mesure des distances. C’est jusque-là que va le ms. de la bibliothèque de Leyde. D’après le sommaire, le quatrième livre traite des différents genres d’impôts, de la tenue des registres d’impôts, et des calculs qui s’y rapportent ; le cinquième livre, de l’échange des troupeaux de chameaux, des blés et des terres, particulièrement par rapport au territoire de Baçrah et de Qoufâh et aux contrées environnantes, puis des partages ; le sixième livre, du commerce de change d’or et de pièces monnayées, du payement des troupes, des bijoux, des vêtements, des associations mercantiles ; le septième livre, des calculs que nécessitent les différents genres d’opérations mercantiles. Chaque livre est divisé en sept chapitres, et chaque chapitre en un nombre plus ou moins grand (1 jusqu’à 9) de section.

  1. *) Il serait intéressant de connaître cette construction d’une équation du cinquième degré