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Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/74

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ſance de pluzieurs vérités par les principes de la Siance jénérale.

Nous ne devons pas nous contanter d’éviter l’éreur par la Logique, ni de chercher pluzieurs vérités par les principes de la Siance jénérale ; nous devons ancore tandre à la derniére perféxion de nôtre raizon, qui conſiſte dans la contemplaſion de Dieu.

La Téologie naturéle nous conduit à céte preféxion. Mais comme éle ét tres-relevée, nous n’ï pouvons âriver que par quelques degrés, qui ſont la Fizique, & la Morale. Car comme nous ne pouvons conétre Dieu par lui-méme, nous devons tâcher d’an avoir quelque conéſance par ſes éfés, que nous pouvons conétre par la Fizique.

Puî que les pâſions nous détournent de la contamplaſion de Dieu, nous devons tandre à la pourſuite des vertus qui s’opozent à leur violance ; c’ét pourquoi nous pouvons tirer de grans avantajes de la Filozofie Morale, qui nous donne des préceptes pour des aquerir.

Aprés que nôtre antandemant, & nôtre volonté auront reſû les diſpozi-