Aller au contenu

Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
165
LES ABERRATIONS DE LA VUE

Ce maillot est, d’ailleurs, généreusement ouvert aux endroits propices.

Avec hâte, les couples rentrent dans l’atelier, éclairé à l’électricité, où des brûle-parfums projettent de violentes senteurs, et où les divans, rangés circulairement, sont couverts de coussins.

Chacune des paires se place à son gré pour le spectacle que, tour à tour, un couple donnera et qui comportera toutes les étreintes imaginables avec ou sans organes pseudo-masculins.

Là, les regards avides des dames se repaissent des tableaux obscènes et lubriques qui leur sont offerts et, parfois, elles préludent à la représentation qu’elles doivent donner par des jeux et des étreintes avec leur compagne de spectacle.

À la fin de ces scènes, toutes celles qui aiment la flagellation s’y livrent avec fureur, et l’orgie se termine dans un épuisement général qui, parfois, oblige les amies de Mme X… à demeurer chez elle jusqu’au lendemain, assoupies, rompues, mortes.

La jouissance de ces femmes est aussi bien de voir que d’être vues dans l’accomplissement des rites sensuels les plus bizarres.

La jouissance par la vue s’aiguise chez quelques-unes par des spectacles qui ne touchent