et pour qui l’âme des éternellement femmes est
complètement étrangère. Celles-ci aiment cérébralement
avec toute l’ardeur d’un homme celles
qu’elles élisent leurs maîtresses.
Mais elles sont l’exception ; et leur amour ne saurait alors pleinement contenter leur maîtresse, car, si celle-ci trouve chez elles passion et ardeur, elles ne peuvent éprouver elles-mêmes aucune admiration, aucun désir envers l’être plus ou moins laid et disgracié qui les étreint et les caresse.
Avec un amant féminin, la femme connaîtra la plupart du temps des jouissances matérielles supérieures à celles que lui donnerait un amant ou un mari ; mais si son appétit sexuel est satisfait, sa cérébralité est privée d’une foule de bonheurs qu’elle ne rencontre qu’en face d’un homme, qui comble sa vanité avec l’adulation et l’admiration qu’il met à ses pieds.
Énormément de femmes sont plus sensibles aux jouissances cérébrales que leur apporte la certitude d’être passionnément admirées qu’à celles de la chair proprement dites ; c’est ce qui leur permet de supporter et d’aimer des hommes qui, charnellement, ne leur procurent aucune joie.