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Page:L’espion libertin, 1882.djvu/22

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VICTOIRE

Galerie des Bons-Enfants, n° 121.

Sans sa parure, Victoire ne porterait aucun intérêt ; elle est assez jolie, mais putain de profession. Dès l’âge de huit ans qu’elle vendait dans les rues de Paris, elle faisait déjà le commerce : elle connaît toutes les particularités de la profession.

On trouve chez elle mille instruments inventés par la lubricité, pour renforcer les sens, fortifier le désir, étendre la jouissance, éterniser les regrets : en un mot, elle est experte dans son art.

douze francs.


L’espion libertin séparateur de paragraphe
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MARIE-FRANÇOISE MONSANA

Dite Georgette.

C’est une femme assez jolie, quoique sa gorge n’ait pas l’éclat de la rose : elle est passable en Société.

Cette bacchante moderne vise au bel esprit ; elle se croit, à la fois, la plus belle des trois Grâces et la plus savante des neuf Muses. Son goût décidé