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Page:L’espion libertin, 1882.djvu/31

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Une femme pourra plaire lorsqu’elle sera gaie, vive, enjouée, sage en société, libertine au boudoir, réservée dans sa mise. Mais cette Picarde a la vanité de se croire jolie quoiqu’elle soit détestable. Elle va souvent au café du Ventriloque, d’où elle ne sort que lorsque la fumée du vin lui ôte l’usage de la raison.

Pour la nuit : Un panier de harengs saurs, un double décilitre d’eau-de-vie, et la somme de cinquante centimes.


L’espion libertin séparateur de paragraphe
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MADAME JULIOTTE

Rue Neuve-des-Petits-Champs, en face
la Trésorerie Nationale.

Oh ! malheur sans remède ! Encore quelques pas, et elle sera à la fin de sa carrière. Tous les jours l’émétique, les pilules, les lavements entrent dans son corps et en font une boutique d’apothicairerie.

C’est malheureux pour elle et pour tout le monde ; car l’homme de goût, l’étranger, le libertin, le jeune, le vieux, tous trouvaient à se satisfaire chez