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Page:L’espion libertin, 1882.djvu/40

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LES DEUX COUSINES

Prétendues sœurs de la Blonde, au Perron, n° 93,
au second.

Voilà de véritables bacchantes. On assure que ces deux femmes étaient servantes de ferme. Devaient-elles quitter le service de la basse-cour pour celui de la cour de Vénus ; et, d’innocentes paysannes, devenir les servantes des prêtresses du libertinage ?

Il faut dire qu’elles ne méritent guère d’autre emploi que celui-là : elles portent le flambeau, la cuvette, l’éponge, et tout ce qui est utile aux cérémonies du culte auquel elles sont vouées.

Ces deux cousines sont très engageantes ; elles éclairent les michés avec beaucoup de complaisance.

On voudra bien les indemniser de la somme de un franc cinquante centimes.


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