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Page:La Belle libertine, 1793.djvu/156

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QUATRIEME PARTIE.

Mes voyages ; mes nouvelles découvertes ;
mes premieres amours.


On s’eſt trompé ſi on m’a cru aſſez inſtruite pour n’avoir plus beſoin de maîtres : avec une pratique ſuffiſamment éclairée de l’acte myſtérieux qui produit nos plaiſirs, je n’étois pas plus ſavante qu’une femme ordinaire ; mon orgueil en ſouffroit : j’étois dévorée d’une ſecrette inquiétude ; je voulois connoître le jeu des organes par leſquels je donnois & je recevois des flammes voluptueuſes ; je voulois connoître le méchaniſme, ſi compliqué, des muſcles fermes ou flexibles, des nerfs érecteurs ou extenſeurs, des