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fermé avec lui des heures entières.
Sa tante, qui étoit une princesse
judicieuse et d’un grand esprit,
voyant toutes ces menées, et ne
pouvant concevoir ce qu’il pouvoit
y avoir en ce page, qui régnât
si absolument sur ces inclinations
du prince son neveu, elle
crut que pour le repos de la
cour, il falloit travailler à rompre
son commerce. Elle conféra pour
cet effet, avec un conseiller,
homme fort discret et fort sage,
et le pria de porter ce page à consentir
de quitter la cour. Elle le
conjura d’employer toutes les voies
que la prudence lui suggéreroit,
jusqu’aux menaces même, si les
bons avis n’avoient pas la force
de