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Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/132

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de baronne, et qui avoit beaucoup de penchant pour ce cavalier, eut l’assurance de lui dire, comme par manière de galanterie : Mais, monsieur, pourquoi vous employer avec tant d’ardeur et de zèle pour un prince, à qui vous n’êtes pas encore obligé ; que ne parlez-vous pour vous-même ? À cette ouverture de cœur et de semblables avances, soit qu’il crût que cette fille spirituelle voulût se divertir ou qu’elle parlât tout de bon, il repartit qu’il ne s’estimoit pas digne de posséder une personne qui avoit tant de mérite, et que s’il osoit prétendre à cet avantage, il lui déclareroit l’effet que ses charmes faisoient sur son