Aller au contenu

Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 148 )


premier commerce, elle lui suggéra celle-ci, la fit venir auprès de lui ; il fut charmé de sa bonne grace, et prit des annonces avec elle. Angélique lui tira par adresse pour quatre cents livres de bagues, et cent cinquante ducatons d’argent liquide, qui étoient tout son bien ; feignit qu’elle avoit à Amsterdam feu et lieu, l’y conduisit avec elle, alla loger avec lui chez la fameuse madame la Touche, derrière la vieille église, qu’elle prévint de la pensée que cette dupe amoureuse avoit beaucoup d’argent à dépenser, se fit traiter là huit jours de suite à bouche que veux tu, et l’y laissa planté pour revenir chargé de