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Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/167

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force ni par adresse dans un lieu où cela feroit trop d’éclat, lui proposa d’aller se promener à Scheveling, pour avoir la commodité de s’y divertir avec plus de liberté. Angélique qui ne pressentoit point que quelques heures de bon tems lui coûteroient bien des jours de chagrin et de larmes, accepta le parti. Ils s’y rendirent donc, s’y postèrent dans un bon cabaret, où ils passèrent la nuit jusqu’au lendemain matin, que le tems et la mer calmes sembloient les inviter à la promenade. Ils déjeunèrent dans les formes, jusqu’à ce que le vin leur montant à la tête, ils jugèrent à propos d’en aller dissiper les