Aller au contenu

Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/169

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 155 )


et si agréable, que l’on l’eût prise alors pour notre première mère au moment de la création. Elle entra dans l’eau ; ce fut de se laver, de se fouetter, de se baisotter, et de faire cent petits jeux, et de s’asseoir pour se faire caresser du flot. Notre Jésuite lui conseille de prendre le bain autant de tems qu’elle le pourroit souffrir, sort de l’eau, se r’habille, l’empêche, en folâtrant, d’en sortir, jusqu’à ce qu’étant tout à fait vêtu, il embrassa toutes les hardes d’Angélique, avec lesquelles il se sauva au travers des dunes, sans qu’on ait pu depuis ce tems-là apprendre de ses nouvelles, lais-