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Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/17

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roit la devenir en effet que d’éloigner d’elle une fille de dix-neuf ans, dont l’âge démentoit les sentimens de ce flatteur intéressé, et dont les charmes naissans effaçoient les restes d’une beauté plâtrée. Cette mère eut d’abord toutes les peines du monde à porter Angélique à la retraite. Cette belle voyoit les compagnies et vivoit depuis quelque tems, que sa mère avoit choisi Lyon pour le lieu ordinaire de sa résidence, dans cette liberté honnête, dans laquelle sont élevées en France la plupart des personnes de qualité.

Quelques promesses avantageuses que cette dame pût faire