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Page:La Belle sans chemise, 1797.djvu/49

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la porta à lui donner sa main et à lui protester que puisqu’elle le voyoit dans la résolution de lui vouloir rendre de bons offices, elle partageroit avec lui ce qu’elle espéroit obtenir des libéralités du Jésuite. Ces amans de nouvelle date se donnèrent donc mutuellement la main et un baiser là-dessus, et ce fut ensuite de cette privauté, que ce cavalier affamé dit à la sœur Angélique, qu’elle devoit bien ménager les choses ; que le Père sans doute avoit de l’argent, et qu’elle devoit tellement feindre de s’attacher à lui, qu’il la rendît la dépositaire de tout son butin, par l’appréhension qu’il ne l’abandonnât dans