Aller au contenu

Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/10

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
4
séparateur
séparateur

mon ſein naiſſant, il me prit par les tendres boutons et me ſerra les têtons, il ria et me dit que l’un en étoit plus dur et plus ferme que l’autre, il me jetta tout de mon long ſur le petit lit et me renverſa, il me retint de la main gauche, je dis les choſes comme elles ſe paſſerent, il gliſſa après ſa main droite ſous mes jupes et tout auſſitôt, il me leva la chemiſe, me mania les cuiſſes et me chatouilla, alors il porta ſa main un peu plus haut et il me ſaiſit cete partie naturelle, qui nous diſtingue de l’autre ſexe, il me dit : ah mon cœur, ma reine, cete partie fera mon bonheur, ſouffrez que je la patine, après cela il mit ſon doigt dans cete petite fente rouge et moi, parceque le lieu etoit trop étroit, j’y reſſentis une vive douleur, je pouſſai des cris, il s’écria, c’eſt une pucelle que Mademoiſelle Toinette, j’aurai une vierge en partage, il m’ouvrit les cuiſſes auſſitôt, quoique je les euſſe reſſerrées les plus étroitement que je pouvois et ſe jetta ſur moi qui étoit toute étenduë ſur le lit ; je ſentis pour lors entre mes jambes, je ne ſai quoi de dur et de peſant, qui fut rempli de chaleur, que les Medicins nomment le membre viril. Rapineau me le pouſſa dans ma partie naturelle avec beaucoup de violence, voulant ouvrir ma fente, mais ramaſſant toutes mes for-