Aller au contenu

Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
46
séparateur
séparateur

tre choſe. L’on dit que les Eſpagnoles et les Italiennes aient les parties naturelles ou le con plus large que toutes les autres Européennes, cela ſuppoſé comme veritable, ne direz-vous pas, qu’un Vit qui veut dans le jeu de Venus étre preſſé et ſucé jusqu’à la dernière goûte, n’a pas de plaiſir quand il ſe cache ſi facilement et qu’il ſe promène au large, c’eſt pourquoi les hommes nous piquent quelquefois par derrière. Notre matrice, lorsqu’elle eſt une fois ouverte, il n’y a point d’Art, il n’y a pas de poſture, qu’il puiſſe diminuer d’un pouce la grandeur de l’embouchure, ni empêcher qu’elle n’engloutiſſe tout d’un coup le miſerable vit, et c’eſt de-là qu’il arrive que les hommes nous chevauchent d’une autre poſture, pour mieux aſſouvir leurs apétits laſcifs. Au contraire les femmes du ſeptentrion n’y ſont point expoſées, parce qu’elles ſont plus étroites que nous, il ſemble que le froid leur reſerre la partie, tant elle eſt petite pour l’ordinaire, ce qui fait que leurs maris y trouvent le plaiſir comme ils veulent et ne s’amuſent point, à l’aller chercher ailleurs ; comment vous plait ce raiſonnement, Ninon ; mais écoutez ce que je vous raconterai encore de Naurin et de Fanchon Naurin attrapa Fanchon dans ſa chambre, apres quelques petits Complimens, il lui ferma la bouche par pluſieurs baiſers, il ſe nùt ſur un