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Page:La Chanson de la croisade contre les Albigeois, 1875, tome 2.djvu/659

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additions et corrections.

fragment d’Aspremont cité par I. Bekker dans les notes de son édition de Ferabras, p. 163.

P. 327, n. 3. Il me paraît maintenant plus probable que l’Ot du vers 6114 (voy. p. 314, note 1) est Ot de Terride, distinct par conséquent d’Ot de Saint-Béat.

P. 339, l. 4. « Saint-Subran », l. « Saint-Cyprien ».

P. 343, l. 3. Le petit Saint-Sernin (Sent Cernil menor) est peut-être l’église du Taur, qui, selon Catel (Mémoires de l’histoire du Languedoc, p. 265), était originairement dédiée à saint Sernin et est appelée dans les anciens titres ecclesia Sancti Saturni de Tauro, « et n’y a pas plus de cent ans qu’elle est dédiée à la Vierge. »

P. 349, v. 6872. « Montesquieu », l. « Montesquiou ».

P. 359, v. 7087. « La gent réprouvée », dans le texte la gen contradita. La même expression est appliquée dans Rolant (v. 1932) aux Sarrazins.

P. 359, n. 4. Il est bien possible que ce Garin ne soit pas différent d’Elie Garin, qui fut abbé de Grandselve de 1224 à 1231, voy. Gall. christ., XIII, 134.

P. 361, v. 7140. « Jori », l. « Joris ».

P. 365, n. 5. Je change encore une fois d’opinion quant au sens de brazos, tant pour ce passage que pour celui de la p. 117, v. 2113. C’est bien d’une pièce d’armure qu’il s’agit ici, mais je pense maintenant que cette pièce n’est pas différente des bracchiola, en français braceroles, que J. de Garlande fait figurer dans son Dictionnaire, à l’article des armes (Wright, p. 130, Scheler, n° 49) et qu’il explique par « parva scuta bracchiis adherentia » (ms. de Tr. C. Dublin, D, 4, 9, fol. 19 b et 182 a)[1]. C’était, apparemment, une pièce assez proéminente, tout autre chose qu’un brassard, de sorte qu’un coup de lance porté de biais pouvait enlever à la fois les deux brazos ou braceroles.

P. 377, note 2. « Il était donc frère de Bertran Jordan, seigneur de l’Isle, et oncle du fils de celui-ci, également nommé Bertran Jordan... » Cette assertion reproduit une erreur que j’avais commise à la note de la p. 313 et que j’ai corrigée en faisant réimprimer cette page. Lisez : « Il était donc frère de Bernart Jordan, seigneur de l’Isle, et de Bertran Jordan. »

  1. À rapprocher des bracheus mentionnés par Adenet dans ce vers de Cleomadès cité par M. Fr. Michel dans les notes du poëme de la guerre de Navarre (p. 567) :

    E bracheus et bouclers roons.