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Page:La France foutue, 1796.djvu/139

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NOTES.


testines, ne s’occupa que du salut de la patrie. Que n’en a-t-elle fait autant !

LA VENDÉE.

(37) Du Poitou soulevé, comptez sur la puissance… Le Poitou, la Bretagne, une partie de la Saintonge et de la Normandie étaient soulevés.

À Rennes, on conservait la chambre où la mère du connétable Duguesclin le mit au monde : certainement que les révolutionnaires ne l’ont pas plus respectée que les cendres des morts.

Ils ressemblent à l’azoufa, animal que l’on trouve à Fez et à Maroc, qui déterre les cadavres et les dévore.

Six généraux furent mis à mort, à Athènes, pour n’avoir point enterré les morts.

Les lois de Solon défendaient de parler mal des morts, c’était loin de les déterrer. Que celui qui détruira le tombeau de mes ancêtres survive à ses parens et à ses amis ! disait un athénien. Quelle imprécation pour l’homme sentimental !

LA FRANCE.

(38) Qu’est-ce que la valeur contre des criminels ?… La nature a dit à l’homme : obéis à celui qui te gouverne ; mais non, obéis à celui qui t’égorge ; donne ta vie au meurtrier et ton bien au ravisseur. Voici les fléaux qui ont suscité tant de malheurs et qui ont fait organiser les armées de la Vendée, Quels monstres que ces révolutionnaires

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