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Page:La France foutue, 1796.djvu/167

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153
NOTES.



Aujourd’hui, quel est votre sort,
En proie aux chagrins, aux alarmes :
Vous ne versez plus que des larmes,
Vous n’attendez plus que la mort.
L’erreur qui nous porte à l’extrême,
Vous fit surnommer des héros !
Ah ! vous n’étiez que des bourreaux,
Qui forgiez des fers pour vous-mêmes. (bis.)

Fuyez loin de ces lieux pervers,
Jeunesse qui fûtes trompée,
Le sang d’une mère éplorée  (LA FRANCE.)
Vous dénonce à tout l’univers.
Partez, et rendez à la France
L’honneur et la tranquillité !
Ne prenez plus pour liberté
L’égarement de la licence.    (bis.)

(43) Vous, qui dans tous les temps avez haï la France… La jalousie tourmente nécessairement deux nations placées par la nature, de manière à se disputer l’empire de la mer, d’un golfe, ou celle du monde. Tels furent les ancètres de Priam et d’Agamemnon. Une jalousie éternelle élevera toujours entre les nations un mur de division ? quand il s’agira des interêts du commerce.

L’on sait que la France a été jalousée par tous les gouvernemens du continent ; mais l’Angleterre, sa rivale, a toujours été sa plus cruelle ennemie.

Un Français qui s’établit à Londres, croit mieux réussir dans ses entreprises en épousant une An-