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Page:La France foutue, 1796.djvu/169

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NOTES.


encore plus que je ne dois, pour des chiens de Français que je ne saurais voir, même en peinture.

Qu’est-ce que ces peuples disent de nous aujourd’hui ! autrefois, c’était une jalousie d’amabilité qui nous faisait haïr, aujourd’hui ce sont nos crimes.

L’ANGLETERRE.

(44) Recevant à ma cour nombre de fugitifs… Les émigrés Français.

Chacun parle diversement du Roi et des princes Français : tout le monde en raisonne, mais personne ne veut calculer que leur mobilité n’est que l’effet de la politique des Puissances coalisées. Ô peuple ! n’est-ce point assez d’avoir été ingrat, d’avoir été criminel, faut-il encore être injuste !

LA FRANCE.

(45) Peut-être voulez-vous en faire des captifs… Les Anglais, comme les autres puissances, ont regardé Louis XVIII et les princes, comme prisonniers.

Lorsque les Républicains ont fait courir le bruit que le comte d’Artois était retenu à Londres pour ses dettes, ils n’ont pas publié, que c’était des dettes d’honneur ; voici le fait. Ce prince a emprunté effectivement des sommes conséquentes, mais c’était pour les besoins du Roi, et l’armée de Condé. Les